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Double-edged

On cause de tout de rien, mais de longtemps nous n’avions parlé de Double tranchant… Que devient le plus beau livre du catalogue ? Eh bien d’abord ceci, relativement inédit : il est resté le plus beau livre du catalogue quand bien même il a cessé d’être le dernier paru.

Et par ailleurs, ou bien par conséquence, il est en cours d’épuisement. Seulement quelques dizaines d’exemplaires en stock. Nous le réimprimerons donc puisqu’il est hors de question de le laisser disparaître, mais j’ignore quand, ou en quelles quantités, il me faut ressortir la calculette et équationner les prix de revient, le compte en banque, le temps virtuel de rentabilisation, sachant que je ne peux plus compter sur la vente auprès des fidèles au moment de la souscription. Seule certitude, cela retardera forcément le livre suivant, qui de toute façon n’est pas prêt. Écoutons The Knife pour fêter l’événement, ou le non-événement, ou ce qu’on voudra.

En attendant, le livre voyage. Jusqu’au Kansas, oui messieurs-dames, où un certain John Mallery (photo ci-dessus) cumule dans la même silhouette rondouillarde et sympathique un lanceur de couteaux, un historien de l’art, un chef d’entreprise spécialisé dans la sécurité informatique, et un esthète collectionneur, car tout est possible dans le grand pays Iouhessay. Fendant l’air transatlantique par voie numérique, l’affiche de la récente Librairie éphémère a tapé dans l’oeil de l’homme, qui est entré en contact avec Jean-Pierre Blanpain pour acquérir vite-vite en dollars, et le livre, et la linogravure.

Le livre voyage aussi sous la forme d’une exposition, qu’hélas je désespère de voir près de chez moi, mais que, lagardèriratatoi, j’irai prochainement vernir avec grand bonheur dans les locaux du Centre de création pour l’enfance de Tinqueux, Dans la lune, le vendredi 17 mai à 18h30. L’expo demeurera visible là jusqu’au 20 juin 2013.

Bonus : on sait que JP Blanpain, imprévisible homme de couleurs, s’est illustré dans Double Tranchant en réalisant notamment une siasissante gravure inspirée du sacrifice abrahamique, belle comme du Rembrandt. Il persiste dans l’art religieux puisque, iconoclaste iconographe, il vient d’achever une Cène, pas moins, qui sera exposée dans la chapelle de Saint-Clair sur Galaure (38). Tout est possible ici aussi, en fait.

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