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Enguirlander la canicule

Et aussi, penser à ne plus jamais annoncer intrépidement des livres qui tardent à venir. Le pompon revient à la Séquelle, certes, que je prétends « pour bientôt » depuis trois ans, ce qui est d’un ridicule achevé. Mais la Mèche aussi, j’en aurai fait la réclame souvent et trop longtemps à l’avance, me trouvant penaud face aux triviaux retards du monde matériel.

Je ne résiste pas au plaisir de vous révéler l’une des raisons de retard à l’allumage de cette Mèche définitive. Oh, pas la raison principale, mais la plus baroque. J’avais besoin de joindre Philippe Coudray pour qu’il me signe son bon à tirer sur la nouvelle couverture, mais il ne répondait pas à mes messages, je m’inquiétais… Finalement, c’est son frère Jean-Luc qui m’a contacté, élucidant l’indisponibilité de Philippe : l’homme, dont l’un des plus récents livres est consacré à la cryptozoologie, se trouve pour l’heure en Colombie Britannique, en pleine chasse au Bigfoot. Philippe ne se contente pas de dessiner les animaux rares et semi-mythiques, il veut les voir de près ! Il est un peu fêlé. Je suis immensément fier et honoré d’avoir réalisé un livre avec le professeur Coudray, cryptozoologue éminent, et un peu fêlé.

Toujours est-il que cette fois est la bonne ! Pendant que l’un de ses coauteurs épie les traces de pas d’un cousin du yéti, La Mèche est sous presse, et sera entre les mains de ses souscripteurs au plus tard fin août-début septembre (au même moment, une bande d’agitateurs envahira les kiosque en revendiquant le même titre – rien à voir, pure coïncidence, mais ils me sont sympathiques).

Pour fêter l’événement, figurez-vous que le Fond du Tiroir vous offre un livre. Vous ne me croyez pas ? Un éditeur qui offre un livre est un animal légendaire non encore répertorié par la science ? Allez donc lire directement le bon de souscription : pour toute Mèche pré-commandée, on vous glissera un petit bonus dans le colis.

Je voulais aussi vous parler d’autre chose. Mais ce sera pour une autre fois. Cf. l’incipit de cet article. On ne m’y reprendra plus.

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