Signe de vie
Bonjour,
Je viens de découvrir votre blog que j’aime beaucoup.
Je m’appelle Frédérique Impennati. Travaillant dans la communication et les relations avec la presse, j’avais besoin de vérifier ce qui était référencé sous mon nom (pas d’égocentrisme démesuré) et je suis tombée en bas de la première page de résultats sur votre lien… Je vois apparaitre mon nom et celui d’un ancien ami Fabrice Meddouri, èlève de Briey avec moi dans les années 73/74, qui je crois est malheureusement décédé.
Je lis aussi le nom de Paloma Karle. Le prénom ne me revient pas immédiatement mais en prononçant à haute voix, Mme Karle, professeur de Français, oui ça évoque un souvenir, j’ai une mémoire assez infidèle et je cherche les traits de son visage dans ma mémoire, ce que je sais c’est que j’aimais ce professeur. Ma sœur, à peine plus âgée que moi me dit souvent « C’est pas possible que tu ne te souviennes pas de telle ou telle chose », et pourtant je ne suis pas atteinte de la terrible maladie d’Alzheimer, ou alors je ne le sais pas encore…
Et quand je lis son dernier appel, comment dire, c’est idiot mais l’émotion m’envahit soudainement. D’abord parce que c’est très troublant de savoir qu’enfant on était pas aussi transparente qu’on le croyait, et parce que cela me ramène à une vie qui était si douce, si insouciante, où l’on n’avait qu’une chose à faire, saisir la chance d’apprendre… grandir, observer, se nourrir… tout ce que j’essaie de transmettre à mes enfants aujourd’hui.
Alors voilà bien sur, d’abord je vous remercie d’avoir publié ce dernier appel, ce 15 octobre n’est pas une journée comme les autres. Je m’en remets également à vous pour savoir si vous seriez d’accord pour, si cela est possible, me transmettre les coordonnées de Paloma Karle. Je vous en remercie beaucoup par avance…
Vous faites de très belles chose sur votre blog, continuez …
Bien à vous
Frédérique
Bonjour Frédérique, merci pour votre visite, et pour votre mail très émouvant à son tour : merci d’avoir répondu « présente » au dernier appel.
Je n’ai pas les coordonnées directes de Paloma, mais seulement celles de son fils Vincent. Je lui fais suivre immédiatement votre message, elle (ou lui) vous contactera sans aucun doute.
Verriez-vous un inconvénient à ce que je copiecolle votre message sur mon blog ? Pour moi, il est exemplaire de ce que l’on peut faire (de mieux) avec le web 2.0 : on envoie une bouteille dans la mer électronique, on attend un peu, beaucoup ou éternellement, on attend le jour où quelqu’un, en googueulant ceci ou cela (en l’occurrence : soi-même) ouvre cette bouteille, et voilà une jolie rencontre.
Bien cordialement et bonne journée,
Fabrice
Rebonjour Fabrice,
Merci infiniment pour votre réponse aussi réactive. Merci surtout d’accepter de faire suivre notre échange.
Quant à mon message, je ne vois aucun inconvénient à ce qu’il prenne une petite place sur votre blog et même cela m’honore.
Il est vrai qu’Internet revêt souvent un caractère magique, surprenant… Voilà une journée d’un parfum singulier, et que je vais m’empresser de partager avec ma fille de 15 ans et mon fils de bientôt 10 ans, en somme l’âge que j’avais quand Mme Karle m’enseignait non seulement le français mais au-delà un certain plaisir des mots.
A bientôt pour d’autres nouvelles.
Bien à vous
Frédérique
Ouais, c’est sûr que, sous cet angle, Internet peut se révéler un outil formidable.
Qui sait si, un jour, mon commentaire ne sera pas lu par Madame Robillard, prof de français au collège de Warens, à Passy… La première à m’avoir donné le gout des lettres, de la lecture… Même 25 années plus tard, impossible d’oublier ses larmes à la lecture à voix haute de « Harold et Maude » ou ses élans enfiévrés lors de celle de « Cyrano de Bergerac »…
Je reviens pour donner quelques nouvelles après des tentatives qui ont échouées…
J’ai retrouvé Mme Karle, par les mots, une très belle lettre encore une grande émotion…
Et plus incroyable… Fabrice Meddouri aussi à qui je renouvelle toutes mes excuses pour l’avoir cru parti pour un autre monde et l’avoir écrit. Ce serait trop long à écrire, mais nous nous sommes parlés assez longuement, comme si nous nous étions quittés hier, retracé quelques souvenirs communs et et évoqué nos parcours respectifs et notre admiration et notre affection immenses pour Paloma Karle, la vie réserve de jolies surprises. En attendant que peut être un jour Fabrice et moi puissions retrouver notre professeur de français qui nous a visiblement donné à chacun l’amour des jolis mots !!!Merci à Elle !
Fr
Un petit commentaire qui ressemble plus a une demande a propos de Fabrice. Je suis alle dans la meme ecole que Frederique et Nathalie sa soeur ainee et Fabrice Meddouri. (Frederique et Nathalie, je sais que ma maman Gisele est toujours en contacte avec la votre)
Et … après je ne sais combien de fois je suis passé devant l endroit ou etait sa maison, je me suis toujours demande ce qu il etait devenu … Mon passé temps favori etant la musique, j avais appris le piano a Briey , chez un professeur. Je n ai jamais pris de cours de guitar mais Fabrice a ete le mien..oui mon « professeur » on passait des après midi a jouer (ce qu on pouvait..) et j ai encore des restes et ai souvent eu une pensee pour Fabrice..
Si tu avais, Frederique, des coordonnees, un lien internet, un tout simplement la possibilite de transmettre un message a Fabrice, je t en serais tres reconnaissant. bien a vous tous et aussi a Fabrice qui gere ces messages et commentaires… Eric Cuvillon (originaire de Briey 54) et maintenant expatrie.