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La maison de la presse (Troyes épisode 81)

Comme je trouvais dommage de passer quatre mois à Troyes sans avoir l’occasion de montrer mes livres à tous les passants, je me suis fait violence et j’ai réveillé le VRP qui hiberne au fond de moi : j’ai pris l’initiative de proposer une séance de dédicace à une librairie. J’ai choisi de m’adresser à la Maison de la presse, d’abord parce que Jean-Philippe Blondel m’a dit grand bien de cette échoppe, ensuite parce que, attaché à tous mes livres sans préférence nette, je préférais une librairie qui écoule de l’adulte aussi bien que de la jeunesse. (Du reste, la librairie spécialisée jeunesse de Troyes ne tenait pas particulièrement à m’inviter, « Déjà quand on reçoit quelqu’un de connu on n’a pas grand monde, alors vous, vous comprenez… », oh oui, pas de problème, je comprends.)

Bref : Troyennes, Troyens ! C’est moi, qui vous invite ! Je vous invite à feuilleter ma production artisanale ce samedi 3 décembre, toute la journée ou peut s’en faut, à la Maison de la presse. Je dis ça, je dis rien, c’est bientôt noël, et voyez quelle coïncidence, justement je propose un magnifique ouvrage, pour ainsi dire une somme, sur le sujet.

Précision importante : cette opération commerciale a beau se dérouler le jour du Téléthon, zéro pour cent des bénéfices engrangés sera reversé aux myopathes. La raison en est simple : la Maison de la presse de Troyes et moi-même n’avons pas de coeur. Ou alors peut-être que si, mais alors il est en bois.

Pardon pour la platitude du titre de cet article. J’avais la flemme de me fendre de quoi que ce soit de plus spirituel C’est la maison de la paresse.

Pas davantage d’inspiration, d’ailleurs, pour dénicher une illustration, c’est pourquoi j’ai mis l’internet à contribution… J’ai tapoté, pour voir ce qui se passe, « Maison de la presse » dans Google Images, j’ai fait défiler des pages et des pages de monotones devantures de magasins avec enseignes emplumées, entrelardées parfois d’un portrait de Véronique Olmi… Jusqu’à ce qu’enfin je tombe sur cet étal de pommes. Parfait, merci, je prends, vive la liberté de la presse.

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