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Je vous laisse ma carte

J’ai réceptionné ce matin chez l’imprimeur les six tirés à part de la Confine dessinés par Capucine Mazille. Beau papier, belle reproduction, tout va bien. En deux formats : 10,5 x 15 (format carte postale – oh mais quelle bonne idée d’envoyer vos voeux 2022 façon Confine !) pour les deux reproductions du premier et du dernier couplet ; 12,5 x 18 pour les quatre inédits – dont les deux accompagnant les couplets XXX pour adultes.
Ces magnifiques artefacts sont offerts, parmi quelques autres splendeurs, à quiconque souscrit à l’édition augmentée (le prix aussi est augmenté, à partir de 37 euros) du livre-DVD Au premier jour de la Confine. Il ne vous reste que deux jours pour contribuer.

Dans cette dernière ligne droite, le suspense a sensiblement changé de visage. Nous ne retenons plus notre souffle face au compteur Ulule (qui a atteint ses coquets 100%, ouf), mais pour un autre motif. Non, pas l’éventuel reconfinement national, mais une inquiétude d’une autre trempe et plus sérieuse… Le livre sera-t-il disponible à noël ??? Il est désormais chez l’imprimeur et nous ne pouvons plus rien pour lui (je me retiens à toute force de relire quoi que ce soit pour esquiver les j’aurais-dû-j’aurais-pu), mais la course contre la montre se poursuit, notamment les finitions du DVD – des bonus dont je n’vous dis qu’ça.

Nous misons toujours sur une disponibilité le 21 décembre, ce qui nous autorise raisonnablement à croire que les souscripteurs seront servis le 24… Mais nous ne maîtrisons pas certains facteurs, notamment postaux. Quoiqu’il en soit, si nous échouons, vous recevrez en lieu et place un autre petit cadeau de compensation : un calendrier 2022 de notre fabrication. En tout état de cause, Marie, quant à elle, garde un moral d’acier, et me prie de vous faire passer le message suivant :

« Chers souscripteurs
Suite au discours présidentiel de Georges Pompidou (il y a 3 jours sur Antenne 2) Noël a été reporté au 25 janvier 2022.
D’aucun sont destabilisés, perplexes, furieux…
Quand à nous, co-auteurs de la Confine, poussons un soupir de soulagement à nul autre semblable, car cette décision gouvernementale sans précédent nous permet de vous garantir à 100% la livraison de votre livre-DVD DANS LES DELAIS ! Vous devriez le recevoir pour la Saint-Roseline ou la Saint-Vincent !
Cordialement
Fabrice et Marie, Franck et Capucine
 « 

… Et pendant ce temps la Confine poursuit sa course folle sur Youtube, avec deux épisodes mis en ligne depuis la dernière fois que je vous ai donné des nouvelles. D’abord l’épisode 23, encore une « saison » bien grasse et bien éclectique, contenant des moments poétiques et d’autres loufoques et toujours le bon délire confiné de Marie Mazille, Capucine Mazille, et Franck Argentier.
Ma principale contribution cette fois-ci (je soussigné Fabrice Vigne), est un pastiche du Tartuffe de Molière qui me donne l’occasion de déclamer en alexandrins comme au Français – pensez ! je n’allais pas laisser passer d’aussi belles rimes, « la servante Dorine », « sa large poitrine », « ce sein que j’abomine », « frappe l’âme de ruine », « ma foi bénédictine », « toute idée libertine », « serrez ma haire avec ma discipline », « et priez que toujours le ciel vous illumine »…
Dommage collatéral : pour l’occasion je l’ai relu, le Tartuffe. Oh mais qu’est-ce que c’est bien ! Sans la moindre date de péremption ! C’est LE livre à lire en notre époque marquée par l’oppression et l’hypocrisie religieuse ! (et ensuite on peut essayer Ainsi parlait Nanabozo, ed. Thierry-Magnier, en vente partout)

Ensuite, l’épisode 24, que nous avons baptisé « épisode à moustaches«  pour des raisons qu’il est inutile de préciser davantage.
Pour la première fois, notre Franck, dans l’ombre depuis 23 saisons, tient le devant de la scène et brille de tous ses feux ! Il compose, arrange, chante, et multi-instrumentise ces deux couplets diamétralement différents, correspondant à deux influences majeures quoique difficilement conciliable : le premier couplet est un hommage à Georges Brassens, qui vient de fêter non pas ses 107 ans mais ses 100 ans, et c’est déjà bien ; le second est un hommage au rock eighties de son adolescence, et d’ailleurs il s’agit du couplet 87 – un millésime.

Suite et fin (de la collecte) au prochain épisode !

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