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Redouble (2/2)

La modernité, c'est nous.

Quoi, encore un article sur Double tranchant ? Plus qu’un, c’est promis ! Suite-et-fin de celui-ci. Après j’arrête.

Dernier rappel avant décollage ! Le nouveau tirage de Double tranchant est sous presse ! Il était très beau, il sera magnifique ! Commandez-le dès tout de suite ! Vous vous ferez plaisir, et vous nous rendrez service. Comme ce majestueux quoique délicat volume est imprimé en offset, le premier exemplaire est de loin le plus cher à fabriquer. Ensuite, une fois les couleurs calées (surtout le rouge), la machine lancée, les rotatives crachent l’œuvre et les prix de revient décroissent… Toutefois il nous faut atteindre un certain palier afin d’éviter les coûts exorbitants. Ici, le palier est 400. Quatre cents coups, quatre cents coûts. 400 exemplaires de Double tranchant s’entassent bientôt mon garage, par cartons de 40. Peut-être le vôtre s’y trouve-t-il. Ne l’y laissez pas, il a peur du noir.

Hasard (ou pas) du calendrier, le dossier de présentation du spectacle musical Double tranchant et son double est enfin prêt. Vous souhaitez accueillir MM. Pignol, Sacchettini et Vigne dans votre T2 sous les toits, ou dans votre auditorium de 800 places, pour un happening électro-artisanal ? Consultez ce dossier en ligne, puis appelez-moi, qu’on discute.

Que resterait-il à révéler, pour le plaisir de l’anecdote ? Parmi les modifications apportées par cette version revue et corrigée, une nécessaire ; une autre très heureuse.

La nécessaire, c’est une coquille corrigée. Remarquez, elle était mignonne, je l’aimais bien. Mais elle faisait tache. Je vous raconte : au détour d’une phrase, le coutelier narrateur, tripotant son couteau, murmure en lui-même « De mon poing gauche je sers ma lame… » Du verbe servir, troisième groupe. Le gars en somme s’avoue serviteur de son couteau, lapsus loin du contresens, mais tant pis, j’ai préféré rétablir : « De mon poing gauche je serre ma lame », serrer, premier groupe.

La très heureuse, c’est l’apparition au générique du nom d’un des acteurs sinécoinonnes. L’impeccable graphiste qui conçut visuellement ce livre, innombrables trouvailles en prime, avait préféré lors du tirage initial jouer la discrétion… Cette fois-ci, elle a accepté (j’ai insisté) que son nom figure dans le colophon. Justice est enfin rendue à son travail. Elle s’appelle Muriel Truchet. Gloire à elle et mille grâces.

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