Revival « Confine » vendredi dernier avec toute l’équipe réunie pour la première fois, y compris Capucine Mazille la Bretonne, de passage à Grenoble, mais aussi Marie Mazille (of course), Franck Argentier, Christophe Sacchettini et Farid Bakli.
Comme l’a fort justement résumé Capucine durant les papotages de l’after : la principale vertu de la Confine est d’être joyeuse. J’en suis convaincu aussi et la joie est pratiquement une question d’éthique. Se montrer joyeux à propos d’un événement collectif qui au contraire avait tout pour rendre morose, voilà qui est élégant, classe, sain, vital, résistant, c’est ce que nous pouvions faire de mieux et nous l’avons fait, bravo. C’est en outre certainement pour la même raison qu’on ne s’en lassera pas : grâce à la Confine, le confinement n’est pas qu’un mauvais souvenir.
Les amis du Fond du Tiroir, esthètes ou mécènes qui firent preuve, à l’automne dernier, d’assez de bon goût pour souscrire au livre-DVD Au premier jour de la Confine augmenté de ses nombreux bonus exclusifs, connaissent déjà ce qui suit. Sans rancune, mais avec au contraire une saine et naturelle générosité, avec surtout la conviction qu’il serait indécent de conserver au seul usage des happy few ce qu’il faut bien appeler un scoop littéraire, le Fond du Tiroir offre aujourd’hui, 1er avril 2022, à tout un chacun, et, tout humblement, au monde entier, cet inestimable trésor.
C’est à la faveur d’un vide-grenier clandestin, durant le premier confinement de 2020, que nous avons eu la chance exceptionnelle de mettre la main sur un poëme inédit de Victor Hugo, intitulé La Confine. Nous avons découvert le précieux manuscrit, signé du poëte lui-même, en farfouillant, les doigts baignés de gel hydroalcoolique, parmi des monceaux de papiers froissés et jaunis, correspondances privées, registres comptables, photos sépia d’inconnus, autorisations de déplacement auto-signées et autres passeports vaccinaux à validité échue, sans grand intérêt sinon, peut-être, historique. Quoique non daté, le poëme, si l’on se fie à son titre, a selon toute vraisemblance été écrit par Victor Hugo à l’époque où celui-ci, exilé, était confiné dans sa maison de Hauteville House (Guernesey), entre 1854 et 1870. Nous ne pouvons que spéculer sur ce que furent les aventures de ces quelques feuillets durant 160 ans, rêver aux mains qui les ont tenues, celées ou transmises, aux yeux qui les ont déchiffrées, aux esprits qui s’en sont régalés, aux gougnafiers qui les ont négligées, avant de parvenir enfin jusqu’à nous ! Il va de soi que, grâce à un sang froid extravagant, nous avons pu cacher notre émoi devant le vendeur, et acquérir sans trembler le manuscrit pour une bouchée de pain (Combien pour ce vieux torchon illisible et friable ? Quoi, deux euros, vous vous moquez ? Allez, je vous en offre 50 centimes mais j’emporte en sus cette croûte bariolée signée d’un certain Gustave Courbet, et j’y perds).
De quoi parle au juste ce poëme ? Avouons-le, son sens global nous apparaît quelque peu obscur. Toutefois, on peut tenter une exégèse en remarquant la répétition du mot grondement à deux moments clef, au début et à la fin de la pièce, comme s’il s’agissait de réagir face à la rumeur du monde. Ainsi nous sentons-nous autorisés à lire entre les lignes une allégorie du peuple, ce héros hugolien par excellence, qui chute dans la première partie du confinement (La foule, cette grande et fatale orpheline/S’évanouit devant l’horrible grondement) puis se relève, grandi et fier, plein d’espoir lors du déconfinement si patiemment attendu ([L’or] condamne la Nuit à l’éblouissement !/Ces temps sont revenus. La géante féline/Se réveille ; et voilà qu’au premier grondement/ Apparaît l’archipel […]).
En tout état de cause, la puissance du style et des images, la beauté des paradoxes, les fulgurances lyriques et la majesté métrique, presque hypnotique, des alexandrins de Victor Hugo y sont reconnaissables sans l’ombre d’un doute. On notera pourtant une singularité : alors qu’Hugo pratiquait systématiquement, dans ses grands recueils, les rimes plates (AABB), il a fait ici le choix étonnant des rimes alternées (ABAB), sans doute afin de mieux imprimer en son lecteur la lancinante alternance des rimes en –ine et en –ment, étirant indéfiniment un temps bloqué et répétitif vers une échéance sans cesse remise, perdue dans d’abstraites chimères. Car oui, notre grand poëte national, tel un peintre s’astreignant à réduire sa palette à deux couleurs seulement pour mieux faire surgir la splendeur confinée du monde, a ici choisi de n’utiliser que deux rimes. Émules de cet indépassable pionnier des formes poétiques, nous saurons nous montrer dignes de son inépuisable génie.
Le Fond du Tiroir a pu, grâce aux ventes pléthoriques d’Au premier jour de la Confine, faire récemment l’acquisition d’un coffre-fort à triple combinaison avec température et taux d’humidité modulables, afin de protéger durablement le manuscrit. Nous envisageons à présent un don à la BNF. Ou alors une vente aux enchères au marché noir, nous n’avons pas encore tranché. Faire offre en message privé.
« La Confine », un poème inédit de Victor Hugo
I
L’Éden pudique et nu s’éveillait mollement Le jour où tu naquis sur la plage marine. Une immense bonté tombait du firmament ; Ces douves-là nous font parfois si grise mine, Les oiseaux gazouillaient un hymne si charmant, Qu’il faut recommencer à l’heure où l’on termine ! Le même séraphique et saint frémissement Encor tout ruisselant de poix et de résine Unissait l’algue à l’onde et l’être à l’élément ; L’audace avec le souffle entra dans ta poitrine Les anges y volaient sans doute obscurément. Le cliquetis confus des lances sarrasines Se fixait, plus pensif de moment en moment, Et que nous entendions dans les plaines voisines Les monstres, hérissant leur crinière, écumant Leurs ongles monstrueux, crispés sur des rapines. « Je suis trop près ! » dit-il avec un tremblement, « Des geysers du pôle aux cités transalpines, « Pourquoi ce choix ? Pourquoi cet attendrissement « Regarde par-dessus l’épaule des collines ? » Car on voyait passer dans la nuit, par moment, Des actéons cornus et chaussés de bottines Et qui le regardaient dans l’ombre fixement. Sur une vasque d’or aux anses florentines Les grelots des troupeaux palpitaient vaguement.
II
Quelle est cette merveille effroyable et divine ? Quelle est donc cette loi du développement ? C’est pour cela qu’on a lutté, creusé des mines, Dans ce néant qui mord, dans ce chaos qui ment, Rompu des ponts, bravé la peste et les famines ? Quoi ! ces coups de canon battant ces murs fumants ! Le tambour bat aux champs et le drapeau s’incline, Ce que l’homme finit par voir distinctement. La foule, cette grande et fatale orpheline S’évanouit devant l’horrible grondement Et cette Jeanne d’Arc se change en Messaline. Pourras-tu supporter l’immense brisement Où, dans l’éden qu’on voit, c’est l’enfer qu’on devine, Un de ces monstrueux et noirs rugissements Ô France ! un coup de vent dissipe en un moment De la Bastille au pied de la morne colline La malédiction, le mensonge inclément ! Changer le jour en nuit, changer l’Europe en Chine ! Vos aïeux n’ont semé que de grands ossements.
III
Oh ! Les lugubres nuits ! Combats dans la bruine ! La splendide rondeur de l’astre, par moments, Apparaissait ; c’est là qu’étaient les Feuillantines. Son rayon dore en nous ce que l’âme imagine, Mais elle n’en sait rien, et d’ailleurs c’est charmant. Ce Dieu qui du chaos tire son origine Semble un tronc d’arbre à terre et dort affreusement. Continuons, la chance étant une coquine. Et comme un imbécile est féroce aisément ! Oui, vous avez voulu corriger, j’imagine, Vos clartés, vos rumeurs, votre fourmillement, Un peu comme un larron, presque comme un amant Parce qu’il fut un ours appelé Rostopschine ! A la nuée, aux fleurs, aux nids, au firmament, Pris d’un vieux rhumatisme incurable à l’échine, Le sinistre vieillard sourit superbement. Il écoute, un peu sourd, la cloche sa voisine A l’immense nature un doux gazouillement, Le passé devant lui, plein de voix enfantines.
IV
Les mâchoires de l’hydre, ouvertes tristement, Sont pâles ; on y lit : Foi, Courage, Famine. Que vous seriez hardis d’y toucher seulement ! Avoir un bon lapin savant qui tambourine ! Dans les cœurs gouvernés par le prêtre qui ment, Il ne me reste plus à gagner que le quine. L’or se fait dans la terre et l’aube au firmament ! Il luit ; parce qu’il brille et qu’il les illumine, Il condamne la Nuit à l’éblouissement ! Ces temps sont revenus. La géante féline Se réveille ; et voilà qu’au premier grondement Apparaît l’archipel ténébreux des doctrines Qui, dans l’hiver fameux du grand bombardement, Se laisse dévorer vivant par la vermine. Si quelque prêtre dit que Dieu le veut, il ment ! Il fait joindre les mains aux passants, il fascine, Le genre humain gravite autour de cet aimant. Un pêcheur de corail vogue en sa coraline, Les siècles sont au peuple ; eux, ils ont le moment. Nous en aurons bientôt marre de la confine Ô bientôt marre hélas de ce confinement !
(Les lecteurs hugoliens les plus avertis auront peut-être identifié, au fil de ce poëme, certains vers que Victor Hugo, dans un geste écolo avant l’heure, a littéralement recyclés, les refourguant sans vergogne dans quelques-uns de ses grands recueils écrits à la même époque : La légende des siècles, L’Année terrible, L’art d’être grand-père, Religion et religions ; à l’exception des deux derniers vers, apparemment inédits puisque, malgré nos recherches bibliographiques, ils restent introuvables dans le reste de l’œuvre – ce ne sont pas ses meilleurs, ceci dit.)
30e et dernière ! Les pires choses aussi ont une fin ! Voici l’ultime saison de la Confine, comprenant les 4 derniers couplets, 105 à 108. Tous les fils se dénouent : la démence atteint son climax façon musique expérimentale sur France Musique à trois heures du mat… L’intrigue leitmotiv ma femme, sa farine et son amant trouve sa résolution… Et la porte s’ouvre enfin pour un choral des plus lumineux, suivi du générique de la fin finale. Capucine Mazille (illustrations) / Marie Mazille (voix & textes) / Fabrice Vigne (textes et voix) / Franck Argentier (montage et animations vidéos) / Georges Bizet, Thilo Sacchettini, Pierre Marinet & John Dowland dit « Jean Téléchargement » (compositions originales scandaleusement outragées).
C’est terminé sur Youtube, merci à tous ceux qui ont suivi jusqu’à son terme cette aventure dingue durant près de deux ans… Mais vous pouvez découvrir plusieurs épisodes inédits, le prologue, l’épilogue, ainsi que divers bonus loufoques, sur le livre-DVD Au Premier Jour de la Confine (éditions le Fond du Tiroir) !
Et hier soir, vendredi 29 janvier 2022, nous avons donné, dans la joie et le bordel, un ciné-concert consacré à la seconde moitié, 14 mois après la première, de notre chanson interminable quoique terminée. La Confine est une école de patience. Sur scène : Mazille + Argentier + Vigne, ainsi que Christophe Sacchettini, Farid Bakli et special guest star pour un air de violon de moins d’une minute, Pierre Marinet. Maintenant nous attendons qu’une salle, un programmateur ou un particulier soit assez fou pour nous inviter à jouer l’intégrale.
Avant de nous séparer, veuillez écouter une dernière annonce d’intérêt public. Si vous aussi l’envie démange d’écrire, composer et chanter votre propre confine (ou, tant qu’à faire, plutôt autre chose, car y’en a bien tôt marre de la confine), sachez que l’association Mydriase organise ce printemps un atelier d’écriture de chansons avec Marie Mazille et Fabrice Vigne ! Le stage se tiendra du 24 au 30 avril 2022 (pendant les vacances de Pâques) à la MFR La Grive de Bourgoin-Jallieu (38).
Jouez hautbois, sonnez trompettes, tintez clarines ! / Et vous tambours, à vos baguettes et à vos roulements ! Car cette fois elle est bien là notre Confine ! / Elle court et vole et suit son acheminement !
Chers amis de la Confine, chers patients souscripteurs de l’Ulule, ceci est comme promis notre ultime et joyeuse newsletter.
Car oui, nous y sommes, nous avons enfin recueilli et assemblé les pièces du puzzle, le livre, le marque-page, le DVD, les divers bonus pour qui les voulait, les enveloppes, les timbres ! L’objet composite et pimpant est prêt à vous être expédié emballé dans nos remerciements, nos regrets pour le retard, et nos vœux de bonnannée.
Nous soignons les paquets un par un et expédions à mesure. Une quinzaine d’entre vous sont déjà servis, les autres n’ont plus qu’à surveiller le facteur. Nous espérons que vous serez aussi heureux que nous, c’est-à-dire très.
Bien sûr, pendant ce temps la Confine, machine folle indifférente à nos joies et nos peines, continue de tailler sa route sur Youtube et c’est… la saison 29 et antépénultième qui déboule !
Une saison à nulle autre pareille qui s’achève en douceur sur un couplet ASMR (Marie et Franck vous susurrent leur conseils de détente pendant le confinement), et qui surtout bénéficie, en invité d’honneur, de M. Patrick Reboud ! Voici pourquoi : comme, pour des raisons sentimentales, nous n’aurions pour rien au monde omis une certaine rime en ine, Patrick nous a gracieusement prêté, sur trois couplets, la splendide musique qu’il a consacrée à la fée Mélusine.
Certes, le titre complet de l’œuvre que Patrick composa en 2009 pour orchestre et chœur, Mélusine, la neuvième vague, résonne de façon un peu sinistre aujourd’hui, oiseau de mauvais augure pour les raisons que nous redoutons tous… Tant pis ! Quelle mélodie formidable et intemporelle ! Merci Patrick.
Dernière nouvelle capitale : Marie, Franck, Fabrice et quelques invités donneront un concert, la Confine live, le vendredi 28 janvier 2022 à 20h, afin de célébrer dignement la sortie du petit livre rouge. L’événement aura lieu en appartement, chez Marie, à Grenoble. Jauge évidemment étroite. Vous souhaitez en être ? En profiter pour récupérer votre exemplaire et en acheter un carton pour tous vos amis ? Contactez-nous par tous les moyens à votre disposition !
Portez-vous bien,
Marie Mazille, Capucine Mazille, Franck Argentier & Fabrice Vigne
Nous l’avons ! Enfin, nous l’avons presque. Nous l’avons à moitié. Disons que sur Au Premier Jour de la Confine le livre-DVD, nous avons le livre et pas encore tout-à-fait le DVD.
Chers amis de la Confine et impatients souscripteurs de la campagne Ulule,
Nous vous adressons nos meilleurs voeux pour 2022, et naturellement, meilleurs voeux signifie que de tous nos quatre coeurs nous vous souhaitons la Confine et non le (re-)confinement.
Voici l’état d’avancement du projet : ces trois dernières semaines nous nous étions résignés à observer, fatalistes, qui, de l’imprimeur du livre ou bien du presseur du DVD (message personnel à mon correcteur orthographique : presseur, oui, merci, dresseur de DVD est amusant mais ne veut rien dire) serait le plus en retard ou le plus encovidé en cette période chaotique. Finalement, nous avons récupéré le livre en premier (cf. le cliché compromettant ci-dessus, un peu flou, c’est la faute aux paparazzi). Le DVD arrive incessamment, c’est une question de jour, voire d’heure, et ensuite nous procèderons aux envois.
En attendant, pour nous occuper les mains, nous avons fignolé les divers bonus à l’attention des souscripteurs des versions augmentées. Parmi lesquels, La Confine par Victor Hugo est très joli, cousu à la main par Marie, tandis que le bonus propre et sale est croquignolet je-ne-vous-dis-que-ça. Nous avons également mis en musique, en –ine et en –an l’anecdote de confinement qui nous a été soumise par le seul souscripteur assez intrépide pour nous commander une chanson à ses couleurs (merci-bravo, Jacques).
Et puis, naturellement, la Confine poursuit son inexorable chemin, disons carrément son destin, sur Youtube.
Mesdames et messieurs, l’épisode 27 est un autre tube instantané, plus ou moins gainsborroïde, en tout cas nettement seventies, un peu disco, un peu bossa et un peu glam rock, avec une nouvelle facette de Franck chanteur, qui prend en charge avec brio et avec une voix de crooner le couplet consacré au travestissement : « Je ferme les yeux, dedans y a un écran/Je m’habille en Cléopâtre, en Sissi, en Marilyn« , nous sommes entre nous, nous pouvons tout nous dire, n’est-ce pas… Qui n’a pas fait cela pendant le confinement ?
Quant à l’épisode 28, il est le plus long de toute la saga (ex-aequo avec le 23), et le tout premier à être mis en ligne en 2022. Il couvre les couplets 95 à 100 et demi (car oui, nous avons un couplet 100,5 et cela n’étonnera personne). Nous y admirons pas moins de 7 nouveaux mini-chefs d’oeuvre de Capucine prenant vie grâce aux bons soins numériques de Franck ; nous y entendons Fabrice déclamer un pseudo-Joachim du Bellay (« Heureux qui comme Ulysse en déconfinement« ) ; Marie recompter ses sous dans sa tirelire-cochon puis rêver de voyager jusqu’à Dinan ; enfin toute la troupe éternuer (gestes barrière, les gars !) et retomber dans la comptine obsessionnelle mais sans jambe de bois. Parmi les special guest-stars de la saison : Pierre Marinet a aimablement fourni une délicieuse composition au violon, Christophe Sacchettini un malicieux solo de flûte (tendez l’oreille et tâchez de reconnaître le thème de son contrechant), Thilo Sacchettini une ambiance électronique pour le couplet 96, couplet pour lequel Alice Vigne (née en 96, oh comme les choses sont bien faites) a prêté sa voix. Merci à tous !
Ceci est la première newsletter posthume (la recevrez-vous ? l’ouvrirez-vous ? la lirez-vous ?) de notre campagne Ulule : la collecte est achevée, il est trop tard pour pré-commander Au Premier Jour de la Confine, le livre-DVD et vous délecter des bonies et goodus (ou le contraire) exclusifs, temporaires et délirants… En revanche, libre à vous d’acheter le livre-DVD plus tard, dès sa disponibilité et sans date de péremption, soit en nous le demandant gentiment, soit en passant par le Fond du Tiroir, soit en soudoyant un libraire complaisant.
En attendant, nous vous offrons (même, nous vous devons !) quelques nouvelles :
1) Hélas trois fois hélas, nous sommes à la bourre ! Et nous ne serons vraisemblablement pas en mesure, comme nous l’espérions, de livrer les livres à temps pour noël. Certes, nous avons mal anticipé, nous aurions dû boucler plus tôt… Toutefois le retard n’est pas entièrement de notre fait : notre imprimeur nous a prévenus, très embêté, que des cas de Covid criblaient son personnel, transformaient son atelier en cluster et son équipe en escadron de cas contact. Les rotatives tournent au ralenti et, même si un miracle de Noël peut encore advenir, nous misons désormais sur une réception du stock la semaine du 27 décembre… L’imprimeur de la Confine confiné ! Fatalement, la mésaventure a inspiré à Marie un nouveau couplet de notre interminable ritournelle. Voici ce couplet 119 (pourquoi pas 119 ? au point où on en est) :
Au 119ème jour de la déconfine L’imprimerie ferme ses portes brutalement 10 cas contact, 10 cotons dans les narines Dans les livres tout est vide, tout reste blanc On aura les bouquins un mois après la Saint Delphine Pour la Saint Jean ou pour le jour de l’an Vous l’aurez, vous l’aurez votre confine Patientez, patientez, patientez bonnes gens !
2) En dédommagement de ce retard, nous avons adressé ces derniers jours aux souscripteurs une version numérique du livre – si jamais nous vous avons oublié, contactez-nous ! Quant à la version numérique de la chanson, rappelons que la majeure partie en est visible, saucissonnée, sur Youtube. Suggestion : si vous scrollez sur le livre numérique tout en écoutant en continu la chaîne Youtube « Tous bien confinés », vous aurez pratiquement l’illusion d’avoir entre vos mains le livre-DVD. Ou pas (comme disent nos amis de Mydriase).
3) Marie Mazille s’est fait interviouver et extorquer au micro quelques aveux sur la genèse de La Confine ! Evénement extraordinaire, peut-être même inédit : Marie s’exprime posément plus de deux minutes d’affilée, sans partir en vrille ni raconter n’importe quoi en bouts rimés (quel sang froid ! Heureusement qu’elle se rattrape dans les bonus du DVD). Cela s’est passé dans les studios de RCF aux bons soins de Nicolas Boutry, et restera disponible en streaming sous ce lien. Attention : contrairement à ce qui est prononcé à l’antenne par erreur, à présent que la campagne de souscription est terminée seule la version livre-DVD est commercialisée (27 €), et non la version livre seul (17 €).
4) Les bonnes comme les mauvaises nouvelles n’empêcheront jamais l’inexorable marche du temps, pas plus que celle de la Confine. Franck Argentier vient de mettre en ligne le dernier épisode en date, 26e du nom qui, à l’image de chacun de ses prédécesseurs, ne ressemble à aucun de ses prédécesseurs (vous suivez ?). Cet épisode ne contient qu’un seul couplet, mais spécialement long, gouleyant et exotique. Le couplet 91 est en effet notre couplet espagnol où Marie chante la profonde mélancolie d’être confiné à Barcelone, dans un español de cuisine (il est d’ailleurs question de paella) très approximatif (merci de ne pas vous plaindre que le texte ne veut pas dire grand chose en espagnol : nous avons pleinement conscience qu’il ne veut rien dire en français). Indispensable guest-star de cet épisode : la guitare flamenca de Farid Bakli projette brandons et tisons au-dessus des flammes.
Portez-vous bien, joyeux noël et à bientôt !
L’équipe de la Confine : Marie, Fabrice, Capucine et Franck
J’ai réceptionné ce matin chez l’imprimeur les six tirés à part de la Confine dessinés par Capucine Mazille. Beau papier, belle reproduction, tout va bien. En deux formats : 10,5 x 15 (format carte postale – oh mais quelle bonne idée d’envoyer vos voeux 2022 façon Confine !) pour les deux reproductions du premier et du dernier couplet ; 12,5 x 18 pour les quatre inédits – dont les deux accompagnant les couplets XXX pour adultes. Ces magnifiques artefacts sont offerts, parmi quelques autres splendeurs, à quiconque souscrit à l’édition augmentée (le prix aussi est augmenté, à partir de 37 euros) du livre-DVD Au premier jour de la Confine. Il ne vous reste que deux jours pour contribuer.
Dans cette dernière ligne droite, le suspense a sensiblement changé de visage. Nous ne retenons plus notre souffle face au compteur Ulule (qui a atteint ses coquets 100%, ouf), mais pour un autre motif. Non, pas l’éventuel reconfinement national, mais une inquiétude d’une autre trempe et plus sérieuse… Le livre sera-t-il disponible à noël ??? Il est désormais chez l’imprimeur et nous ne pouvons plus rien pour lui (je me retiens à toute force de relire quoi que ce soit pour esquiver les j’aurais-dû-j’aurais-pu), mais la course contre la montre se poursuit, notamment les finitions du DVD – des bonus dont je n’vous dis qu’ça.
Nous misons toujours sur une disponibilité le 21 décembre, ce qui nous autorise raisonnablement à croire que les souscripteurs seront servis le 24… Mais nous ne maîtrisons pas certains facteurs, notamment postaux. Quoiqu’il en soit, si nous échouons, vous recevrez en lieu et place un autre petit cadeau de compensation : un calendrier 2022 de notre fabrication. En tout état de cause, Marie, quant à elle, garde un moral d’acier, et me prie de vous faire passer le message suivant :
« Chers souscripteurs Suite au discours présidentiel de Georges Pompidou (il y a 3 jours sur Antenne 2) Noël a été reporté au 25 janvier 2022. D’aucun sont destabilisés, perplexes, furieux… Quand à nous, co-auteurs de la Confine, poussons un soupir de soulagement à nul autre semblable, car cette décision gouvernementale sans précédent nous permet de vous garantir à 100% la livraison de votre livre-DVD DANS LES DELAIS ! Vous devriez le recevoir pour la Saint-Roseline ou la Saint-Vincent ! Cordialement Fabrice et Marie, Franck et Capucine «
… Et pendant ce temps la Confine poursuit sa course folle sur Youtube, avec deux épisodes mis en ligne depuis la dernière fois que je vous ai donné des nouvelles. D’abord l’épisode 23, encore une « saison » bien grasse et bien éclectique, contenant des moments poétiques et d’autres loufoques et toujours le bon délire confiné de Marie Mazille, Capucine Mazille, et Franck Argentier. Ma principale contribution cette fois-ci (je soussigné Fabrice Vigne), est un pastiche du Tartuffe de Molière qui me donne l’occasion de déclamer en alexandrins comme au Français – pensez ! je n’allais pas laisser passer d’aussi belles rimes, « la servante Dorine », « sa large poitrine », « ce sein que j’abomine », « frappe l’âme de ruine », « ma foi bénédictine », « toute idée libertine », « serrez ma haire avec ma discipline », « et priez que toujours le ciel vous illumine »… Dommage collatéral : pour l’occasion je l’ai relu, le Tartuffe. Oh mais qu’est-ce que c’est bien ! Sans la moindre date de péremption ! C’est LE livre à lire en notre époque marquée par l’oppression et l’hypocrisie religieuse ! (et ensuite on peut essayer Ainsi parlait Nanabozo, ed. Thierry-Magnier, en vente partout)
Ensuite, l’épisode 24, que nous avons baptisé « épisode à moustaches« pour des raisons qu’il est inutile de préciser davantage. Pour la première fois, notre Franck, dans l’ombre depuis 23 saisons, tient le devant de la scène et brille de tous ses feux ! Il compose, arrange, chante, et multi-instrumentise ces deux couplets diamétralement différents, correspondant à deux influences majeures quoique difficilement conciliable : le premier couplet est un hommage à Georges Brassens, qui vient de fêter non pas ses 107 ans mais ses 100 ans, et c’est déjà bien ; le second est un hommage au rock eighties de son adolescence, et d’ailleurs il s’agit du couplet 87 – un millésime.
Suite et fin (de la collecte) au prochain épisode !
Bingo ! L’œuf vert est fissuré ! L’oiseau (ou le dinosaure ?) est prêt à surgir !
La barre des 100% de la campagne Ulule a été franchie en trombe avant-hier !Le compteur affiche même 107, oh comme ce nombre magique entre tous flatte l’œil et ravit le cœur… L’objectif symbolique 100% franchi, nous voici assurés de produire notre livre-DVD dans des conditions un peu plus sereines. Est-ce une raison pour s’en tenir là ? Certainement pas. Mesdames et messieurs, il n’est pas trop tard pour voler au secours du succès ! Il vous reste dix jours pour contribuer, encore étoffer la collecte et ainsi faire en sorte que nos conditions passent de un peu plus sereines à carrément détendues, puis à super confortables, voire, rêvons un peu, à scandaleusement luxueuses.
Allez, vous avez bien mérité un peu de démagogie : « Merci infiniment, les chéris ! Vous êtes formidables ! Vous êtes le meilleur public du monde ! Nous ne serions rien sans vous ! On vous aime très fort ! Gros bisous ! » (Peut-on être à la fois démago et sincère ? Ben oui, la preuve.)
Comme promis, ce seuil pulvérisé signifie que nous offrons à tous les souscripteurs du livre (sauf ceux de la version numérique, bien entendu) le marque-page exclusif que nous réservions jusqu’à présent aux seuls souscripteurs de la version deluxe. Par un effet domino, nous enrichissons le panier deluxe d’un nouveau bonus, une carte postale supplémentaire ornée d’un dessin de Capucine. En outre, parmi les autres bonus, les ululeurs deluxe auront la chance de recevoir un poème inédit de Victor Hugo que nous avons retrouvé par hasard dans un vide-grenier (histoire rocambolesque que je vous raconterai peut-être un jour), un poème intitulé L’Année Terrible de la Confine, scoop littéraire pratiquement authentique.
Mais d’ores et déjà les bonus gratuits et les avant-premières tombent sur vous comme à Gravelotte. Voici le poème frais du jour pondu par Marie, Le Corbeau et le Renard de Jean de la Fontine :
Maître Corbeau, sur un arbre persan Tenait en son bec un tajine Maître Renard, en plein confinement Lui chantonna cette comptine Et bonjour, Monsieur du Corban Que vous êtes joli ! Vous chantez Nuit de Chine ? Sans mentir, si votre doux chant Se rapporte à votre confine Vous êtes le Phénix de ce confinement À ces mots, le Corbeau se sert une bibine Et pour sortir de la confine Il ouvre un large bec, et laisse tomber cent francs Le Renard s’en saisit, et dit : Mon corbeau blanc Pour notre financement Parlez-en demain à votre copine ! Ces cent francs valent bien un savon tout blanc ! Le Corbeau en parle à l’hermine Qui donne également environ six-cent francs.
Et puis surtout… Chose compromise, chose drue ! Nous dévoilons enfin la couverture, et même, car on n’est pas chiche, la quat’ de couve, de notre bel ouvrage. Création graphique : Annette « Pannettone » Mary.
Portez-vous bien jusqu’au prochain bilan d’étape, qui comprendra l’épisode 23 du feuilleton Youtube…
Le saviez-vous ? Le 30 février est un jour qui n’a existé qu’une seule fois dans toute l’histoire de l’humanité, en Suède, en 1712 !
Cette information tout-à-fait intéressante a certes fort peu à voir avec la campagne Ulule qui nous occupe. Si ce n’est qu’elle est suffisamment excentrique pour toucher à coup sûr et en plein cœur les amis de La Confine, ces êtres singuliers manifestant une sensibilité exacerbée face aux calendriers biscornus, à l’écoulement du temps, à sa mesure somme toute subjective, aux échéances attendues 107 ans, ou au pass sanitaire que l’on se prépare à subir jusqu’à la Saint-Glinglin.
Cependant l’échéance est pour nous imminente. Je veux dire l’échéance concrète et cruciale : plus que 16 jours pour souscrire sur Ulule à la campagne Au Premier Jour de la Confine, le livre-DVD ! Voire nettement moins, pour les innombrables vaniteux parmi vous, qui rêvent, des étoiles plein les yeux, et qui sommes-nous pour les blâmer, de voir leur nom figurer en lettres de feu (ou en noir sur blanc, ce qui est déjà bien) à la page des remerciements de cet incomparable ouvrage. Car nous enverrons la maquette du livre à l’imprimeur dans dix jours seulement – ce qui entraîne que toute souscription notifiée après le 28 novembre, même à taux plein, aux versions extra-plus-deluxe, ou bonus-propre-et-bonus-sale, voire complète-des-quatre-saisons, ne donnera plus droit à ce privilège insensé. Magnez-vous le tronc, CQFD !
On parle, on parle, et pendant ce temps notre campagne vient de franchir en trombe ses 75%. Trois quarts, comme un fier rugbyman ! Nous croyons plus que jamais à On va y arriver et nous remercions chacun de vous bien chaleureusement. Pour célébrer ce bon bout que l’on tient, deux cadeaux :
– Cadeau #1 : nous trouvons très réjouissant le principe des « paliers » sur Ulule, qui ajoutent un suspense dans le suspense, une petite timbale à décrocher pour intéresser la partie. Alors considérons, voulez-vous, ces 100% imminents comme un palier. Si nous l’atteignons, nous offrirons à tous les souscripteurs (sauf ceux de la version numérique, bien sûr) le marque-page exclusif que nous réservions jusqu’à présent aux souscripteurs de la version deluxe. Ces derniers sont priés de ne pas récriminer trop fort (« Quoi ? Comment ? On nous spolie ? Quelle époque, on aura tout vu ! Le wagon de première classe envahi par on-ne-sait-qui ! Ont-ils seulement leurs billets, monsieur le contrôleur ? Et leur pass sanitaire ? Voilà bien la démocratie dévoyée, des gueux revendiquent les mêmes avantages que nous, qui avons pourtant payé plein bu ! Fi ! Des sans-culottes ! Des gilets jaunes, peut-être ! »), car illico, par un effet domino, nous enrichissons leur propre panier d’un nouveau bonus, une carte postale supplémentaire ornée d’un dessin de Capucine. Tout le monde est content ? Et si jamais la campagne dépassait 125%, promis, nous inventerons un nouveau palier.
– Cadeau #2 : et voilà que déboule sur les écrans la saison 21 de la Confine sur Youtube ! Toujours illustrée avec grâce et esprit par Capucine et toujours animée, cette fois sous forme de petit théâtre, par Franck et sa boîte à outils sur clavier, ciseaux virtuels et bâton de colle numérique sans odeur. Cette saison est très particulière – comme toutes les autres ? Encore plus que les autres ! Car, exceptionnellement, elle ne contient qu’un seul couplet. Oui mais alors quel couplet. Son sujet, ce jour-là, défrayait la chronique : le confinement avait permis la descente en pleine ville d’animaux sauvages que la circulation automobile n’effarouchait plus. On apercevait des fauves dans les rues. Le monde sauvage se déconfinait. Les loups sont entrés dans Paris pendant la confine… Quelle direction musicale prendre ? Une chanson de Serge Reggiani, peut-être ? Non, trop téléphoné. Plutôt du Prokofiev. Pourquoi ? Vous allez voir.
C’est tout pour aujourd’hui ! Prochain bulletin de santé dans quelques jours avec (roulement de tambour)… La couverture du livre !
On va y arriver !… clame la phrase prête-à-porter, obligeamment fournie par Ulule à ceux qui n’ont pas le goût d’inventer leur propre message d’encouragement… Merci à tous ceux qui nous ont adressé cette phrase fleurant bon sa méthode Coué mais remplissant à merveille sa fonction de réconfort !
Bilan d’étape : à l’heure où je vous parle, notre campagne de souscription sur Ulule en est à 42 souscriptions (42 mercis), par conséquent il nous en manque 58 pour gagner notre pari et faire exister Au Premier Jour de la Confine, le livre-DVD. Restent 21 jours… Soit presque 3 souscriptions par jour… On va y arriver ?
On va peut-être y arriver, on devrait y arriver, ce serait tellement bien qu’on y arrive… et on croise les doigts comme les escargots dessinés ci-dessus par Capucine, qui mine de rien réinvente génialement l’icône fameuse mais un peu convenue des “Trois singes” : au fond, il vaut bien mieux s’emberlificoter les doigts de superstition que se fermer les yeux, les oreilles et la bouche. Ouvrons grand tout cela, et souscrivons !
Quant
à Marie, qui rimaille comme elle respire, elle pond tous les matins un
nouveau couplet promotionnel avec rimes en -ine et -an.
Voici celui de la matine/Pour votre divertissement :
Vous avez trois amies (deux riches, une radine) ? Aux trois amies vous dites « Achète la Confine » C’est un livre amusant, rigolo, épatant Ces trois amies ont quatre amies à Gravelines ? Sur les quatre deux riches et deux plutôt radines Les deux riches ont environ quatre amies en Chine ? Une riche, une pauvre, et deux pas très radines Ayant chacune un frère né à Monceau-les-Mines Une tante à Dinan, un Tonton à Meylan Si l’oncle de Meylan possède une berline Et la tata de Dinan de l’or, des diamants Parlez-en, parlez-en aux cousins, aux cousines De Meylan, de Ceylan, ou de Montceau-les-Mines S’ils ont tous une amie qui généreusement Décide aveuglément de donner son argent A Tata Capucine (qui peint si finement) A Fabrice, à Marie mais sans oublier Fran Ckargentier mon voisin (un gars époustouflant) Nous pourrons tous les quatre avant le jour de l’an Terminer la Confine et le confinement !
Et Franck, au fait ? Oh, Franck turbine ! / Il turbine comme un dément !
Il vient de larguer sur Youtube l’épisode 20 de la Confine, qui, comme (presque) chacun des 19 précédents, est instantanément devenu notre épisode préféré :
Dans cette 20e “saison”, trois nouveaux couplets, trois nouvelles histoires et trois nouvelles directions :
– couplet 76, paroles Laurence Menu et musique Piotr Ilitch Tchaïkovski (car nous ne collaborons qu’avec les meilleurs auteurs) : les affres d’une ballerine confinée.
– couplet 77, on profite de la réclusion à domicile pour faire preuve d’empathie envers ceux pour qui quitter sa maison est une question de vie ou de mort – les migrants. Car, oui, la Confine est sans aucun doute 107 choses différentes, y compris une chanson engagée ! (musique : British Grenadiers, traditionnel anglais)
– couplet 78, Marie retombe en enfance (rime en -ine du jour : comptine) sur l’air d’Ah vous dirai-je maman qui, contrairement a une rumeur persistante, n’a pas été composé par Mozart et croyez bien qu’on le regrette, car on l’aurait volontiers remercié au générique. C’est partie remise : mesdames et messieurs, Mozart sera convié sur le couplet 85 (teaser) !
Éditeur et blogueur depuis avril 2008.
Treize livres au catalogue. Deux épuisés, onze en vente. Tous remarquables, achetez-les en lot.
Près de 800 articles à lire gratuitement en ligne. Pas tous indispensables, choisissez soigneusement.
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