Le peloton est toujours à droite, les exécutés toujours à gauche. Pourquoi ? Je me souviens d’une étude d’histoire de l’art qui compilait les Madones à l’enfant, pour remarquer que la proportion de Marie tenant le bébé Jésus sur le bras gauche ou le bras droit était comparable à la proportion réelle de droitières et de gauchères dans la société. D’accord, ça se tient. Ici en revanche, je n’ai pas d’explication.
Tres de Mayo, Francisco de Goya, 1814
Peloton d’exécution, Gustave Courbet, carnets, sans date
L’Exécution de Maximilien, Edouard Manet, 1868
Communards fusillés dans la rue, gravure anonyme d’après Félix Philippoteaux
Le triomphe de l’ordre [exécution des Communards devant le Murs des Fédérés], Ernest Picq, 1877
Peloton d’exécution fusillant un mutin, photo, Première Guerre mondiale (1917 ?). Rue des Archives
L’oreille cassée, 1937, Hergé
Massacre en Corée, Pablo Picasso, 1950
Dans les griffes de la Gestapo, Max Varnel, 1962 (photogramme d’un long-métrage)
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