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La Confine qu’on finit

« Et moi je l’aime bien avec du citron ! »
Notre Bobyne (Lapointe) portraituré par notre Capucine (de la pointe, de son pinceau).

The Confine is back !

Au premier jour de la Confine, chanson à rallonge, burlesque et politique, signée Marie Mazille/Capucine Mazille/Franck Argentier/Fabrice Vigne, née pendant le confinement de 2020, revient. Et cette fois nous comptons bien aller jusqu’au bout. Ce sera la Confine qu’on finit. De grandes nouvelles arrivent bientôt, mesdames et messieurs préparez-vous à faire chauffer Ulule. Le Fond du Tiroir, qui avait pourtant solennellement juré plus jamais en 2016 après les Reconnaissances de dettes, s’apprête à éditer un livre, parce qu’il aurait été trop dommage que tout ça se perde… Non seulement un livre, mais un livre-DVD. Et divers goodies. Un savon, par exemple. Puisqu’il paraît que les Français ont cessé de se laver pendant le confinement.

En attendant, la saison 14 et la saison 15 du feuilleton surgissent, plusieurs mois après la saison 13 qui va vite fait bien fait être rebaptisée saison 15 afin que la vraie 13 c’est-à-dire la 15e trouve enfin sa place, la soudure est faite non mais laissez tomber ne perdez pas votre temps à essayer de suivre ça n’a aucune importance, écoutez plutôt la chanson…

Précisons plutôt, ce sera plus intéressant, que La Confine est une villanelle, et ça, ça vous la coupe, hein ? dixit Wikipedia : « Villanelle, sorte de petite poésie pastorale mise à la mode, en France, au XVIe siècle, à forme fixe et divisée en couplets qui finissent par le même refrain. (…) Le rythme des villanelles, le nombre des couplets et des vers ont varié selon le caprice du poète. Souvent elles ont quatre couplets de huit vers ; le dernier ou les deux derniers vers du premier couplet sont répétés en guise de refrain. C’est alors, sous un nom ancien, la forme ordinaire de la chanson. » Notre villanelle du XXIe siècle poursuivra sa marche inexorable et triomphale jusqu’à son fatal 107e couplet, mais toujours exclusivement sur deux jambes, et deux rimes, « -ine » et « -an ». Scoupe ! Yves Simon en personne a écrit pour nous un couplet de la Confine ! Car lui aussi a été inspiré par ces deux rimes entêtantes pendant le confinement !

« Tu portais une cape de zibeline
Chère Zelda, et tout en écoutant
Le tube « Kashmir » de Led Zeppelin
Y’en a bientôt marre du confinement ! »

Bon… okay… fake news… pastiche… Monsieur Simon n’a pas écrit la Confine, dont les paroles restent obstinément et hystériquement pondues par Marie Mazille et Fabrice Vigne. C’était juste pour attirer votre attention. Je l’ai, votre attention ? Alors d’un geste expert je l’attire et la déplace sur la saison 13 tout juste sortie des studios Clip Clap, qui est l’une des plus longues à ce jour (4 mn 50 pour 5 couplets), ma saison préférée jusqu’à la prochaine, saison de Marcel Proust (Le temps et Albertine, oh quel beau couple de rimes !), de lecture, de banjo, de jardinage, de rêverie sur une carte postale, de perte de notion du temps… Saison conclue par un magnifique couplet « Boby Lapointe » qui rappelle à quel point Capucine Mazille, en plus d’être une illustratrice drôle, tendre et poétique, est une portraitiste hors pair. (Mais vous le savez déjà si vous avez vu son Raoult, dans le couplet 17, dans la saison 4… Et encore, vous n’avez pas vu son Macron, qui déboulera bientôt au couplet 70 dans la saison 17 si je compte bien…)

To be continued and concluded.

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