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Miaou

Namedropping

Le grand jeu, mesdames et messieurs : je dégaine ci-dessus la dédicace que m’a offerte Philippe Geluck. Regardez : il a même écrit « amitiés », mot rarissime dans les rituels de dédicace, comme chacun le sait !

Je peux donc tenter de vous faire croire que Geluck, c’est mon pote, que lui et moi entretenons une relation privilégiée, une complicité de longue date, faite de respect mutuel et d’inoubliables fous rires (ah, il est super sympa, si vous saviez), et qu’il m’encourage sans cesse à persévérer au Fond du Tiroir, « si je peux te faire un petit dessin pour ton blog, c’est avec plaisir ».

Tout ceci n’est absolument pas vrai. En revanche, comme tout le monde, j’aime bien le Chat de Geluck, son humour charmeur, malin (qui donne l’impression d’être intelligent parce qu’on a saisi la finesse), et consensuel. Si je l’appelle à comparaître aujourd’hui, c’est pour me faire chat moi-même. Je veux me montrer charmeur, malin et consensuel, parce que j’ai un truc à vous demander.

Voilà : il est plus que temps que je régularise la situation du FdT, et que je le dote d’un vrai statut. D’abord, parce que le flou fiscal finit par être embêtant, et le retour de bâton serait pénible ; ensuite, parce que je m’achemine, à moyen terme disons, vers l’édition d’un livre qui, contrairement à mes expériences underground antérieures, mériterait une distribution digne de ce nom – qui nécessiterait, si jamais on arrive jusque là, une véritable identité pour ma petite entreprise (si j’ose employer ces trois mots, un jour de deuil).

L’identité la plus raisonnable pour le FdT serait l’association loi 1901. Avec des statuts déposés, un président, un secrétaire, un trésorier – même si ces rôles ne sont pas indispensables. Or, moi, je n’ai guère envie de m’occuper de ces démarches qui me semblent un peu fastidieuses. Pour la faire courte, j’ai envie d’écrire des livres, pas des statuts.  (et si je voulais la faire longue, j’ajouterais que symboliquement ET materiellement, c’est bon d’être épaulé.) Quelqu’un se sent de prendre en charge l’affaire, dans la salle ? J’en appelle aux bonnes volontés ! « Faites comme le Chat de Geluck : soutenez le Fond du Tiroir ! »

  1. 19/03/2009 à 19:49 | #1

    Oh la la , mon cher Fabrice, vous permettez que je vous appelle mon cher, mon cher fabrice ? Vous n’y allez pas par quatre chemins : les bonnes volontés. Je ne suis pas sûr qu’il y en ait beaucoup au rendez-vous. En outre, rédiger des statuts demande un certain savoir ou au moins une bonne documentation. Mais bon, si Le Chat vous soutient, je ne doute pas que ces bonnes volontés accourreront. Quant à moi, je vous soutiens de tout coeur et de loin. Bon courage à vous et à bientôt.

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